Saint-Quentin, janvier 2025 — Dans un élan créatif éblouissant, Muhammad Lamin Touré, enfant du quartier Europe à Saint-Quentin, dévoile en avant-première son premier court-métrage. Vers la lumière, co-réalisé avec Will Lemba. Ce projet, à la fois intime et universel, se dresse comme un hommage poignant à ses racines. Et puis c’est aussi une lettre d’amour à la résilience, et un puissant témoignage du rôle transformateur du cinéma au sein des communautés.
Une histoire de cité devenue une épopée cinématographique
Né à Saint-Quentin, Muhammad Lamin Touré a passé son enfance dans ce quartier avant de rejoindre Reims à l’adolescence. Pourtant, son quartier d’origine reste une source d’inspiration inépuisable, un terreau fertile où son rêve cinématographique a pris racine. Avec Vers la lumière, il revient sur ses terres pour narrer l’histoire bouleversante d’un jeune garçon, dont le parcours, semé d’embûches, témoigne du pouvoir salvateur de la passion pour le sport.
« Il était crucial pour moi de revenir à l’endroit où tout a commencé et de partager avec les jeunes de mon quartier l’espoir que le cinéma peut offrir », confie le jeune réalisateur autodidacte.
Crédit photos : @DP
Un film au service d’une mission : Inspirer et unir
Par ailleurs, le projet de Touré dépasse la simple production cinématographique. Vers la lumière se veut un vecteur d’ouverture de nouvelles perspectives pour les jeunes de son quartier. Avec le soutien de Jimmy Fakourou, président de l’association Guides Soleil, il a mobilisé des talents locaux, professionnels et amateurs, pour donner vie à une œuvre collective authentique. « J’ai une certaine crédibilité dans ce que je fais, et j’ai voulu la partager », souligne-t-il.
Ce partage se matérialise à travers l’histoire d’un jeune passionné de football, confronté à une maladie dégénérative de la vue. De plus, son combat pour surmonter les obstacles et atteindre l’excellence en tant que joueur de cécifoot aux Jeux paralympiques résonne comme un récit d’espoir et de résilience. Dans un contexte actuel où l’équipe de France de cécifoot vient de décrocher la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, la fiction de Touré semble prédire un succès éclatant.
Un casting éclectique : Talents locaux et figures établies
Le tournage de Vers la lumière, réalisé en janvier 2024, a impliqué activement les habitants de Saint-Quentin et de Gauchy. Des jeunes du quartier Europe, des membres des Guides Soleil, ainsi que des acteurs professionnels se partagent l’affiche. Parmi eux, Sana Sri, vue dans Banlieusards de Kery James, ainsi que Néné Mendy, Ibrahima Kaba, Teipo Hahe, et le jeune talent émergent Souleyman Fall. Ce casting hétéroclite met en lumière la richesse des talents locaux tout en conférant une dimension professionnelle au projet.
Une réalisation portée par la solidarité locale
Vers la lumière n’aurait pu voir le jour sans le soutien indéfectible de l’association Guides Soleil et de Jimmy Fakourou, qui ont soutenu le projet tant sur le plan financier que moral. Ce film illustre magnifiquement ce que la coopération communautaire peut accomplir : transformer des rêves individuels en victoires collectives.
Avant-première : Un événement incontournable
Un rendez-vous incontournable pour découvrir ce film qui promet de marquer les esprits. Plus qu’une simple projection, cette avant-première est un événement qui célèbre le talent, la résilience et l’importance de croire en ses rêves, même les plus audacieux. Avec Vers la lumière, Muhammad Lamin Touré et Will Lemba nous invitent à rêver et à croire en la puissance du cinéma comme outil de transformation sociale.
Contact presse Zoé Duvauchelle : zduvauchelle@academy-for-all.org