L’homme de toutes les passions
Saty Djelass est plongé dans un bain musical dès sa naissance puisque son père, Djanana Djuna est le chanteur du groupe « Viva la musica » aux côtés de Papa Wemba. Faire de la musique s’est très vite imposé à lui comme une évidence. Au collège, il forme son premier groupe de musique avec des amis, le « Teenager clan », très inspiré à l’époque par Mickael Jackson. Fin des années 90, Saty Djelass intègre un nouveau groupe « Synchro » (avec Passi, Stomy…). En découlent notamment la compilation « Garges Sarcelles » ainsi que la bande originale du film « Samouraï » en duo avec Ol Kainry et il collabore avec Singuila. En 2005, il intègre le groupe « Baryo » et part aux États-Unis où il rencontre les équipes d’Eminem et Jay Z. Le produit de cette association est la compilation « Paris to Purple City » avec Jim Jones et Cameron.
UNE RENCONTRE INATTENDUE
Vient le jour où tout bascule. Il rencontre sa femme Zoé Duvauchelle. Une vraie idylle commence, alors que leurs différences culturelles pourraient les opposer. Lui est chanteur, elle est actrice. Lui est congolais, elle est française. On ne verra jamais Saty sans Zoé, ni Zoé sans Saty. Elle reprend donc les rennes de sa carrière musicale et propulse Saty au devant de la scène. Saty ne fait pas de la musique parce que c’est tendance, il fait de la musique parce qu’il aime ça, et pose son âme et son coeur sur chacun de ses morceaux. Sa femme est devenue sa source d’inspiration. Il ne s’en cache pas, et en gentleman, il met toujours en avant sa muse, pour qui il écrit ses chansons. Associés dans la vie, mais aussi dans les affaires, ils ont créé leur propre société « DJLS PRODUCTION ».
@avec sa femme Zoé Duvauchelle, Maison Chamberlan-Paris 01
SON PROJET
Tel un phénix qui renaît de ses cendres, Saty est plus inspiré que jamais. Il revient donc plus fort et plus créatif. Il planche sur son premier album « Alcyon ». S’il a choisi ce nom c’est parce que Saty est un enfant mort né. La vie n’a pas été tendre avec lui, il a été confronté à la mort à maintes reprises. A 7 ans il est atteint simultanément de la polio et de la malaria. Cet album est un clin d’oeil à sa renaissance. Le premier clip issu de ce projet « Juste une danse », est disponible depuis le 22 juin. S’enchaîne successivement les sorties de « Loin du Gangsta Paradise » en featuring avec Daphné Belhanda et « Décadence ». Saty Djelass aborde différents thème dans ses titres. Il peut très bien parler de l’amour, l’espoir comme de la vie dans le ghetto et d’une aspiration individuelle au changement. Il dénonce également la dépravation sociale
Les artistes qui l’ont principalement influencé sont Mickaël Jackson, Elvis Presley, Sisqo, Stevie Wonder, Ray Charles. Il développe alors son propre style musical, qui mélange la pop avec la musique afro.
SES ACTUALITÉS Saty Djelass a sorti le clip « Champs-Elysées » disponible depuis le 12 février, où il a invité en featuring la légende de la rumba congolaise, qui n’est autre que son père Djuna Djanana. Un duo père fils très prometteur. Ce morceau est une ode à l’enjaillement sur un fond de beat afro, avec des paroles fédératrices, la représentation même de la joie et de la culture africaine Made in Paris. Son prochain clip « Maria » qui a été tourner à Marseille sortira le 5 juillet prochain. Un morceau entraînant où il rend hommage aux femmes
UN ARTISTE ENGAGÉ
Au delà de la musique, SATY est très engagé dans l’humanitaire. Il est présent dans beaucoup d’évènements caritatifs (48h pour la Guinée, Eva pour la vie, etc.) Il combat principalement le triste sort des shégués, enfants des rues au Congo. En effet, dans la capitale congolaise de près de 11 millions d’habitants, plus de 20 000 enfants et adolescents essaient d’y survivre, entre ultra violence, drogues et abandon. Il fait également partie de la fondation « Mireille Lisalisi Congo » qui s’occupe d’aider les orphelins en RDC, afin de les soigner, les éduquer, et leur apporter un soutien permanent.
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