Avocat au Barreau de Paris depuis 1992. Après un cursus universitaire tourné vers le Droit International, et plus particulièrement l’Arbitrage International, intéressé par le Droit du Travail, et plus généralement par le Droit Social dans son ensemble. Par ailleurs, chargé d’enseignement à l’EFB, l’Ecole de Formation des Avocats du Barreau de Paris, en Droit Social, depuis une dizaine d’années. Aujourd’hui Avocats des affaires internationales.
Vous avez fondé votre cabinet d’avocats en nom propre en 2015, est-ce pour vous un accomplissement dans votre carrière ?
J’avais déjà fondé un Cabinet précédemment, dans lequel j’étais Associé jusqu’en 2015. Effectivement, en 2015, je me suis installé seul. Nous pouvons effectivement invoquer une forme d’accomplissement, d’indépendance et sûrement une plus grande sagesse.
Vous vous êtes spécialisé dans le droit des affaires, par vocation ou conviction ?
J’ai toujours aimé le Droit des affaires dans la mesure où j’ai toujours considéré que les affaires étaient indispensables à l’économie d’un pays. En effet, les contrats, nationaux et internationaux, contribuent à l’essor d’une économie, à la création d’emplois, … De plus, il existe, dans cette spécialité, notamment à l’international, quelques aspects assez plaisants, notamment de déplacements ou de voyages, qui rendent ce domaine encore plus attractif.
Vous enseignez à l’école d’avocats, quel conseil pourriez-vous donner à un jeune aujourd’hui ?
Le conseil que je pourrais donner à un jeune aujourd’hui est celui que l’on m’a donné lorsque j’ai moi-même débuté dans ce métier, à savoir ne pas se laisser décourager quelque soit l’ampleur de la tâche. On a toujours tendance à dire aux jeunes que c’est beaucoup plus dur aujourd’hui qu’avant …
Or, je lui conseillerais de s’écouter d’abord et avant tout et de croire surtout en lui. C’est l’une des premières clés pour la réussite dans ce métier.
Vous conseillez les petites et grandes entreprises dans toutes sortes de décisions, qui peuvent impacter la vie de l’entreprise, leurs rapports avec leurs salariés et ce, au regard des dispositions complexes de la législation du travail. Pourquoi ce choix périlleux ? Aimez-vous les challenges ?
Oui, tout Avocat aime les challenges. C’est inhérent même à notre profession. C’est un des aspects les plus excitants de notre métier.
Mais au-delà du challenge, l’Avocat est comblé lorsqu’il a la sensation d’être utile.
Si vous deviez changer quelque chose aujourd’hui dans le monde, par quoi commencez-vous ?
Je demanderais aux gens d’abord de s’écouter. En effet, nous sommes dans un monde où la technologie règne, la communication est partout et sur tous les continents. Cependant, nous ne nous écoutons pas. Donc si je pouvais changer quelque chose aujourd’hui, j’essaierais de faire en sorte que les gens s’écoutent davantage.
Merci d’avoir accepté l’interview pour Luxury Place Magazine
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