La ceinture du champion du monde de boxe est à nouveau en jeu pour Farid Khider, champion toutes catégories en pieds-poings, incluant la boxe française, la boxe thaï, le kickboxing et le full-contact. Après sa victoire triomphale dans la catégorie DFWT 69kg contre son adversaire désigné, Capuso Gianfranco, en Tunisie, où il est devenu champion du monde pour la septième fois, il se prépare maintenant à combattre dans sa terre natale, plus précisément à Hakbou, le 23 juin prochain.
Nous avons rencontré Farid Khider dans un petit café parisien, Les Blouses Blanches, un lieu à l’ambiance populaire et tendance, non loin de la salle de sport où s’entraîne le champion. C’est un homme heureux qui se présente, arborant un large sourire et engageant la conversation avec tout le monde de manière spontanée. Il est connu et reconnu pour ses exploits, et il est à la fois un habitué de cet endroit et une figure de réussite dans le milieu sportif, où il encourage, soutient et motive les jeunes athlètes.
Le fameux thé à la menthe reste son rituel, même en période de canicule naissante. C’est dans une ambiance détendue et lounge que débute l’interview. Farid Khider s’exprime facilement et se livre généreusement pour expliquer sa nouvelle motivation.
Pour lui, c’est une évidence : les combats s’enchaînent, il est dans la course. On le sollicite, et il répond présent. « Je suis confiant, je me suis bien entraîné, et même si le boxeur italien est bon et plus jeune, je suis un boxeur expérimenté », déclare-t-il spontanément avec modestie.
L’heure de vérité approche rapidement, et il est clair que l’expérience jouera un rôle crucial face à la jeunesse. Une touche de philosophie s’insère naturellement dans le dialogue, nous ramenant aux racines et à un combat qui aura lieu au cœur de sa ville natale. Sa famille sera présente, ainsi que ses proches, sa mère et son fils, qui partage également une passion pour le sport.
Tous viendront le soutenir et l’encourager dans cette passion ardente pour la compétition de haut niveau.
L’équipe et l’encadrement sont déjà prêts, et le décor est familier pour lui. « Le sport, c’est la vie. Je le compare à une voiture bien entretenue, avec des vidanges régulières et un suivi par un garagiste. On peut la garder des années. Le corps humain fonctionne de la même manière. Il a besoin d’être entretenu pour maintenir l’équilibre du corps et de l’esprit, ce qui favorise les performances, l’efficacité et la longévité », explique-t-il dans un décor Lounge Tulum.
Après le combat en Algérie, d’autres combats sont-ils prévus ? Un sourire se dessine sur le visage de Farid, et il répond avec assurance : « Normalement, c’est prévu, et puis, c’est toujours le dernier… ». Avec à son actif, un palmarès de plus de 190 combats dont 140 K.O, cela fait partie intégrante de sa vie. C’est sa nature en tant qu’athlète de haut niveau. Entre deux et trois entraînements par jour, chaque jour, il maintient un rythme soutenu. Privation, adrénaline, discipline mentale sont ses leitmotivs.
S’entraîner avec un objectif est crucial, et la visualisation est la clé. C’est un esprit de défi et d’auto-motivation. C’est un message puissant que le champion du monde souhaite transmettre à nos lecteurs. Il souligne également l’importance de pratiquer le sport avec modération, dans le cadre du plaisir et d’une hygiène de vie équilibrée.
Farid conclut en déclarant : « C’est en s’entraînant comme un champion qu’on devient un champion », et il ajoute que s’entraîner avec un champion permet également de devenir un champion.
Avec une détermination inébranlable et une attitude positive, Farid Khider se prépare à affronter son prochain défi dans sa terre natale. Les amateurs de sports de combat du monde entier attendent avec impatience ce combat qui promet d’être épique.